TESTS D’OVULATION Clearblue®
BEAUCOUP DE COUPLES NE DISENT RIEN
LORSQU’ILS ESSAYENT DE CONCEVOIR
Je crois que j’avais la petite trentaine, vous savez à quel point le temps passe vite. Toutes mes amies de mon âge se mariaient. Et elles tombaient enceintes. Et on nous posait la question. Un soir, j’ai envoyé un SMS à ma maman, une sorte d’appel au secours. Je pense qu’au fond d’elle, elle savait, car je lui ai dit « Oh, je pense juste que j’ai besoin de parler à quelqu’un quant au fait d’avoir un bébé. » Et elle m’a appelée, elle m’a dit « Je savais que c’était difficile pour toi ».
En gros, on souffrait d’une infertilité inexpliquée. Je me souviens très bien de mon rendez-vous avec la gynécologue. Lors de l’une de nos rencontres, elle m’a dit « Eh bien, on dirait bien que ça ne marche pas, je dois vous orienter vers une FIV. »
Et là, on attend. Encore et encore. C’est tout simplement fou. Vous savez que votre vie dépend littéralement d’une boîte de Pétri et d’une équipe de scientifiques. J’étais très ouverte à propos de cette procédure, que ce soit au travail, avec mes amis, avec n’importe qui. Parce que je me disais « Je ne veux pas le cacher aux gens, et je sais que de nombreux couples se font discrets lorsqu’ils essaient d’avoir un bébé, et qu’ils attendent les 12 semaines fatidiques avant de le dire aux autres », et je pensais « J’ai besoin du soutien des gens si cela ne fonctionne pas. Je ne veux pas le cacher. Je veux que les gens sachent ce qui m’arrive. »
Vous avez l’impression d’être dans un vaisseau spatial, les portes s’ouvrent et une femme sort, tout auréolée de lumière, transportant la cargaison la plus précieuse qui soit dans sa main, de la taille d’un chas d’aiguille... Votre embryon.
Je suis allée au dernier étage. J’ai fait pipi dans un bocal, je m’en suis mis plein les mains, bien sûr. C’était tellement bête. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas utilisé directement le test de grossesse. Je l’ai mis de côté, et je me suis dit que je n’allais pas le regarder. Je me suis dit que si je le regardais, rien n’allait se passer. J’ai regardé et elle était là, bien que peu prononcée : la seconde ligne. La ligne la moins colorée que vous ayez jamais vue, mais une seconde ligne malgré tout.
De retour à Bourne à 6 semaines. L’adorable gynécologue me dit « Eh bien, félicitations, allons écouter le cœur. » Elle me dit ensuite « Oui, j’entends battre le cœur. Ah, et un autre. » Et je lui réponds « Hein, quoi ? » Elle me confirme : « Il y a deux fréquences cardiaques, l’embryon s’est divisé. Vous allez avoir des jumeaux. »
La naissance a eu lieu à 37 semaines + 1. Césarienne programmée. C’est ce qu’ils nous avaient conseillé. C’est ce que nous avons fait. Au final, j’ai eu mes deux garçons. Ils se portaient comme des charmes. Le plus petit, Flynn, a eu besoin d’un peu d’aide pour s’alimenter pendant quelques jours. Cependant, nous sommes rentrés à la maison quelques jours avant Noël, prêts à affronter le monde avec des jumeaux et tout ce que ça implique. Voilà, c’est comme ça que je les ai eus.